Elles habillent les murs d’un drap de papier peint qui s’érode lentement, résistant tant bien que mal aux éléments. Les informations qu’elles délivrent se sont superposées en couches ajoutées au rythme de la vie et de la ville. Elles se révèlent à nouveau avec l’usure, tronquées, déstructurées, dans un mélange de textures colorées aux formes abstraites, parsemées de bribes informationnelles aux messages surréalistes. 
Elles continuent de livrer leurs annonces aujourd’hui obsolètes et transformées, dans l’indifférence des regards rivés sur les écrans d’un monde hyperconnecté. L’information numérisée, pixélisée mais éphémère, y disparait d’un simple clic lorsque les affiches traversent le temps.
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