Comme un zombie tout droit sorti d’un vieux film post-apocalyptique, il déambule dans le dédale des rues à la recherche de scènes et d’ambiances qui retiennent son attention. Les graffitis et les vieilles affiches qui se mélangent sur les murs, l’usure du temps sur les bâtiments et l’impression d’abandon de certains lieux sont les décors de ses photographies sombres et monochromes. Les graffitis aux lignes courbes contrastent avec la raideur graphique des lignes carrées de la ville. Ils sont comme des peintures rupestres qui nous survivrons sûrement, lorsque les villes s’éteindront. Les murs garderont ces traces qui raconteront notre passé, dans un avenir lointain et si incertain.